J'ai quitté l'islamisme

J’ai quitté l’islamisme
Hocine Benabderrahmane, historien, imam de la mosquée Al Azhar à Saint-Josse, membre du cercle de réflexion Abou Youssouf

Le conférencier nous dira pourquoi il a été islamiste pendant plusieurs années et pourquoi il a quitté l’islamisme. Il nous dira aussi, à partir de son expérience, comment aujourd’hui rencontrer
ce défi inquiétant de l’islamisme. Les trois conférences en lien avec l’islam sont coorganisées par Arcre , El Kalima , Axcent et Espaces .

Mardi 10 mai à 20h.15

Dominicains de Bruxelles
Avenue de la Renaissance, 40
1000 Bruxelles

Participation aux frais : 5€

Les points saillants de la pensée économique de Thomas Piketty

Ides Nicaise
Economiste professeur associé en faculté de psychologie et de sciences de l’éducation, KULeuven.

Le capital au 21e siècle de Thomas Piketty attise l’indignation sur la concentration des ressources dans les mains de 1% de la population. Le capitalisme financier n’apparaît plus comme le moteur de notre bien-être. Pour rétablir l’équilibre, en particulier en faveur des groupes les plus vulnérables, Piketty plaide pour un impôt progressif sur les ressources. Comment évaluer ce diagnostic ? S’agirait-il là d’une alternative évangélique réaliste ?

Mardi 26 avril à 20h.15

Présentation Power Point de la conférence

Communiquer le changement

Le changement occupe une place de choix dans les titres des journaux ou dans la présentation de nombreux séminaires. Aussi est-il ici difficile d’ignorer cette notion ; de même il est difficile de ne pas être tenter de prendre du recul vis-à-vis d’une certaine dictature annoncée du changement. S’il est un domaine où la complexité s’impose, c’est bien celui-ci. Le terme de changement est un de ceux qui sont les plus utilisés dans notre société qui ne peut s’empêcher de croire qu’elle doit aller de l’avant. Les discours, les promesses et les engagements donnent le sentiment que le changement est une entité qui se situe en dehors de chacun de nous, voire même en dehors de la réalité, comme une donnée artificielle, donc éventuellement maitrisable. Le changement est-il extérieur à nous ou bien intérieur ? Sommes-nous les mieux placés pour introduire un changement ? Faut-il changer ? Quelles sont les résistances au changement ? Qu’est-ce qui fait qu’un changement est ou devient pertinent ? Ce sont ces questions que nous allons approfondir grâce à la pensée de Kierkegaard ainsi que celle de l’École de Palo Alto. L’objectif de ce séminaire est de construire une réflexion sur les conditions d’une modification profonde de notre regard sur nous- mêmes et de notre rapport à la vie.

Séminaire conçu et animé par : Dominique Collin, philosophe et théologien et Kevin Goffart, étudiant en formation des adultes à l’Université de Liège

En pratique :
Du vendredi 22 avril 2016 à 18h00 au dimanche 24 avril 2016 à 16h00
 
Lieu :
Domaine de Wégimont, 4630 Ayeneux (Soumagne, Province de Liège)

Prix :
115 € (pension complète et frais d’animation inclus)

Informations et inscriptions :
Dominique Collin, o.p. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 0475/39.34.70

Organisation :
Dominicains de Liège — Ulg

 

Les génocides, le droit et le pardon

Les génocides, le droit et le pardon
Jacques Fierens, professeur en droit (Université de Namur)

Un droit humanitaire pénal s’est mis en place et entend punir les auteurs des crimes les plus graves : génocides, crimes contre l’humanité, crimes de guerre. La justice peut-elle conduire au pardon ? Sanction pénale et pardon sont deux sortes de justice incompatibles entre elles. Cela signifie-t-il qu’il n’y a plus de place pour le pardon ? La réflexion prendra appuisur les événements du Rwanda et du Burundi.

Mardi 12 avril à 20h.15

Dominicains de Bruxelles
Avenue de la Renaissance, 40
1000 Bruxelles

Participation aux frais : 5€

Harry Potter, un conte éthique pour notre temps?

Mardi 15 mars 2016 à 20h15 : 

Harry Potter, un conte éthique pour notre temps?

Catherine Petit, médecin psychanalyste,
et Fabien Jenon, licencié en sciences de l’éducation

Qu’ont donc trouvé ces millions de lecteurs, de toutes générations, de toutes cultures dans les livres de JK Rowling, une “Fantasy” très britannique de la catégorie “jeunesse” ? Ce phénomène
éditorial a pulvérisé toutes les prédictions, il a même transformé des non-lecteurs usuels en lecteurs passionnés.... La fureur médiatique s’étant apaisée, quelle “valeur” souhaitons nous lui garder ?

Dominicains de Bruxelles 
Avenue de la Renaissance, 40
1000 Bruxelles

 

Défis à la foi et défis de la foi

Qui d’entre nous n’a pas été confronté à la réalité du mal, son scandale, la souffrance, la maladie, des violences ou encore le mépris ? Depuis le début de notre humanité, les humains et les sociétés ont tenté de répondre, de se questionner et de combattre ce paradoxe de la bonté qui habite notre existence et ce qui la détruit. Les diverses approches nous restent toutefois sans voix. Les philosophes, les théologiens, écrivains et artistes ont souvent été mis face à un mur qui bouleverse (E. Kant, A. Camus, Primo Levi, Ahaharon Appelfed, Elie Wiesel, G.Rouault… et bien d’autres comme par exemple un saint Augustin). Le pourquoi du mal, des injustices et comment battre ce réel qui traverse notre histoire et la finitude humaine, nous ont amenés soit à remettre en cause l’existence de Dieu : « Comment un Dieu que l’on dit bon permet-il le mal ? », d’où l’athéisme et le refus de la proposition chrétienne en Occident, et d’autres s’inspirant de la vie de Jésus de Nazareth et de sa mort sur une croix tentent d’entrevoir ce paradoxe et d’envisager soit un pourquoi et surtout comment « battre cette réalité » (cf. A. Gesché). Sans doute les diverses réponses restent-elles insuffisantes vis-à-vis de notre raison, de notre vécu ou notre agir. Nous en connaissons les limites car le tragique fait partie de ce que nous sommes et défie nos croyances ! Peut-être existe- t-il une approche que fait émerger la foi chrétienne ? Le Conseil « Cultures, Cité et Eglise » veut prendre à bras le corps le point de vue de ceux qui croient et de ceux qui ne croient pas ! Ce dialogue à deux voix, nous espérons qu’il sera fécond et manifestera dans une culture enfermée trop souvent dans l’identitaire l’importance de l’écoute, d’une ouverture à l’autre dans le respect qui permet de devenir soi-même ! Nous vous proposons trois rencontres à la cathédrale à 14h30 : 

Le dimanche 28 février : Le scandale du mal, sa réalité. Que pensez, que dire, que comprendre, comment répondre à sa radicalité ? avec le fr. Dominique Collin, o.p., théologien et Baudouin Decharneux, philosophe et professeur à l’ULB ; 

Le dimanche 6 mars : la problématique de l’injustice et une réponse au juste entre les inégalités. La loi suffit-elle où appelle- t-elle un au- delà qui serait de l’ordre du don, d’un amour de l’autre, de l’agapè (charité comme l’exprime le philosophe et membre de l’Académie Française, Jean-Luc Marion), avec Emmanuel Tourpe, philosophe, enseignant à l’UCL et à l’ULB et Jérôme Jamin, philosophe, juriste et professeur de Sciences Politiques à l’ULG ; 

Le dimanche 13 mars : « La beauté sauvera le monde » aurait écrit ou dit Fédor Dostoïevski. Les créations artistiques, les arts sont-ils des vecteurs pour combattre ce qui avilit et tue l’être humain ? avec le fr. Alain Arnould, o.p., aumônier des artistes à Bruxelles et responsable des « Messes festives » à la cathédrale des Sts Michel et Gudule et le Doyen émérite Pierre Somville, de la faculté de Philosophie et Lettres, philosophe de l’art à l’ULG. 
Entrée libre. 
Renseignements : Chanoine Lambert Wers : 0475 740 058 – e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Conférence débat avec Mgr Johan Bonny et Timothy Radcliffe

À quoi l’humain est-il lié ?
De l’autonomie et de l’autodétermination.

La question de l’autonomie est posée de nos jours de façon très radicale, au point de se transformer en droit à l’autodétermination. Elle se pose dans les domaines de la biologie, de la psychologie, en théologie, en éthique philosophique, en anthropologie culturelle, dans d’autres religions, dans le domaine du droit et des arts.

À l’opposé, les dépendances ont-elles quelque valeur ? Sont-elles nécessaires et respectent-elles la liberté humaine ? La revendication d’autonomie entre-t-elle en conflit avec des traditions spirituelles ou religieuses valorisant l’obéissance, la prédominance de la communauté, la transcendance de l’autre ?

• Lieu : Brussels | Bruxelles, avenue de la Renaissance, 40

Vendredi 11 mars à 20:00 :  conférence et débat avec 
Mgr Johan Bonny et Timothy Radcliffe op

Infos et inscriptions: Mark Butaye op : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Avec traduction simultanée
En collaboration avec la Faculté de théologie de l’Université Catholique de Louvain la Neuve & de Katholieke Universiteit Leuven

A quoi l'humain est-il lié?

A quoi l’homme est-il lié ?
De l’autonomie et de l’autodétermination

Vendredi  11 mars – samedi 12 mars 2016


Colloque dans le cadre du jubilé de l’Ordre des Prêcheurs
en collaboration avec l’Université Catholique de Louvain la Neuve

 9.00 > 9.30 :   Accueil & Bienvenue



Approches philosophiques et politiques


 

 9.30 > 10.20     Jean-Marc Ferry, prof.em. chaire de Philiosophie de l’Europe (Nantes)
« Le Droit contre la Démocratie : mythe ou réalité ? Pour une critique de la critique contemporaine des droits de l’Homme »

Questions / débat  10.20 h > 10.40 h. pause 

11.00 > 11.50 Olivier Riaudel o.p., prof. théol. UCL  & Walter Lesch, prof. théol. UCL
"Faut-il limiter la quête d'autonomie?”
Questions / débat 11.50 h > 12.15 h

Pause / sandwich ou repas à l’extérieur  au choix
 


Approches éthiques, théologiques et psychologiques


 14.00 > 14.50 Philippe Cochinaux o.p. provincial & Eric Gaziaux, doyen fac.théol. UCL
« Autonomie et théonomie, deux concepts clés pour une pratique de l’éthique ? ».

Questions / débat : 14.50 h > 15.10 h

15.10 > 16.00 Ignace Berten o.p. , maître en théol.  &  Sylvie Schoeters, prof. morale laïque
« Autonomie et interdépendance : la relation enrichissement ou limite à l’autonomie ? » 

Questions / débat : 16.00 h > 16.20 h
16.20 h > 16.45 h

 16.45 > 17. 35 Marcel Braekers o.p. psycholoog, psychoterapeut (KU-Leuven)
“Hebben we de mythe van de zelfontplooiing achter ons gelaten?  Kanttekeningen vanuit de menswetenschappen”.

traduction simultanée FR>< NL
Questions / débat 17.35 h > 17.55 h

Pause sandwich ou repas à l’extérieur au choix



Conférence à deux voix :   Christianisme et liberté


20.00 > 23.00            

Timothy Radcliffe o.p.  ancien maître général de l’Ordre des Prêcheurs
« Can a christian be free ? »
 

Mgr. Johan Bonny, evêque de Antwerpen
“Een vrije mens in een vrije gemeenschap – beschouwingen in het licht van het Nieuwe Testament”

« Un homme libre dans une communauté libre – réflexions à la lumière du Nouveau Testament »

traduction simultanée FR >< ENG

Entrée 5 €.  Questions / débat



Samedi 12 mars 

 

Liberté aux confins du luthéranisme et de l’Islam

9.30 > 10.20   Dominique Collin, o.p.  

A l'ère du vide, devenir "irremplaçables" ?

Si l'individualisme pose problème à nos démocraties, celles-ci ne sont rien sans sujets libres et responsables. En nous aidant de la pensée de Kierkegaard, nous tâcherons de comprendre comment le souci du monde passe par le souci de soi.

questions / débat  10.20 h > 10.40. pause 

11.00 > 11.50 Emilio Platti o.p., prof. em. KU Leuven :

" Bagdad entre 750 et 1050. Des chrétiens Arabes parlent de liberté.  "

                       questions / débat 11.50 h > 12.15 h

Conclusion – Lignes de force : Berten o.p.

Clôture : M. Butaye o.p.


 

Informations

Langues          English, Français, Nederlands.  Traduction simultanée où c’est indiqué.

Lieu :               Forum Renaissance – Communauté Internationale Saint Dominique Bruxelles, Avenue de la Renaissance 40,  1000 Bruxelles 

www.precheurs.be  00 / 32 / (0)2.743.09.60

                       1000 Bruxelles ( Cinquantenaire – Jubelpark – Métro Mérode / Schuman

Participation   le colloque en journée est gratuit

                       inscription nécessaire : m. Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.  0495 89 94 37

                       les repas sandwiches sont payants

                       La grande conférence du vendredi-soir : entrée 5 €.

La question de l’autonomie est posée de nos jours de façon très radicale, au point de se transformer en droit à l’autodétermination. On peut facilement référer à des domaines d’antropologie et d’éthique – les questions relatives à la façon de vivre et d’accompagner la fin de vie, à l’identité sexuelle; le droit à l’euthanasie, y compris pour les mineurs. Mais la question est plus large.

Ce concept d’autonomie  - je détermine ma propre loi, ou je suis libre de toute loi imposée du dehors - est-il le résultat d’une évolution remontant aux Lumières, le développement continu de l’idée d’un être humain libre ? Est-il le résultat d’une tradition spirituelle ? Le droit à l’autodétermination semble vouloir faire du sujet humain une instance intouchable, que personne ne peut remettre en question. Quel est le fondement de cette revendication et quels en sont les arguments ?

Est-ce que l’être humain perd des valeurs importantes lorsqu’il veut faire du droit à l’autodétermination un absolu, presque sanctifié ? Un sujet qui veut s’émanciper de toute influence extérieure, qui ne se soumet à rien qu’il n’aurait lui-même validé, représente-t-il un progrès ? Quelles sont les répercussions de cette recherche d’autodétermination, de cette pression en faveur de l’originalité, de la singularité ?

À l’opposé, la dépendance a-t-elle une valeur ?  Et dans quelle mesure, si l’on veut incorporer dans la question les êtres humains rendus dépendants ?  Y a-t-il une ou des dépendances qui se présentent comme nécessaires et valides, sans pour autant dénier la liberté humaine ?

L’amour, qui rend libre et qui offre la liberté, n’implique-t-il pas une dépendance, au moins ne promet-il pas une responsabilité ?

Est-il vrai que cette revendication d’autonomie entre directement en conflit avec des traditions spirituelles ou religieuses valorisant l’obéissance, la prédominance de la communauté, la transcendance de l’autre ? .

Les questions autour de la liberté, l’autonomie et l’autodétermination se déclinent en divers contextes et disciplines, entre autre :

- en psychologie, ou en pédagogie, autour du développement personnel, l’adieu à l’autorité.  L’autonomie semble être la condition sine qua non de l’épanouissement personnel. Mais qu’en est-il de l’être humain qui ne parvient pas à cette autonomie ? Que vaut-il ? La requête d’autodétermination radicale ne fait-elle pas des victimes ?

- la théologie et la spiritualité chrétienne ont une longue tradition autour de cet axe : l’être humain est créé libre, mais sa liberté est limitée, marquée par sa responsabilité envers son Créateur et envers son prochain, envers l’environnement, e.a. ; Cela donne lieu à plusieurs débats : la question de la  conscience ; des questions éthiques, la position personnelle du croyant, l’appartenance à une communauté.

- l’anthropologie culturelle a fait valoir la spécificité et les interactions entres les cultures auxquelles l’on appartient ; toute personne vit une relation d’interaction avec la culture de son ‘habitat’ - la culture n’est-elle donc pas constitutive pour la personne, pour son ‘network’, pour la cellule familiale, pour une société ?

- comment d’autres religions, et en particulier l’Islam, traitent-elles de ces questions ?

- en philosophie on oppose souvent autonomie et liberté d’une part, déterminisme et hétéronomie d’autre part. Ou on essaie de dessiner les limites de l’autonomie comme valeur.

- dans les sciences de la nature, l’être humain est souvent décrit comme un être qui se meut dans un monde qui le dépasse, et sur lequel il n’a pas de prise : un être plus déterminé que libre…

- et la question ne retentit-elle pas en quelque sorte dans le domaine des arts où la création semble redevable à l’unicité ou à une exigence d’originalité quoique cadrée aussi par des courants pragmatiques.

- Le domaine du droit est particulièrement appelé à traiter des droits dérivés ou en lien avec le droit à l’intégrité de la personne, sa vie privée, la liberté d’expression, et tant d’autres conséquences bien que le droit ne impose sa légitimité que par le reconnaissance de ses sujets.

 

 

De Johannespassie van J.S. Bach

Genk, 
O.L.Vrouw van de Rozenkranskerk – Termien

Bernard De Cock op : De Johannespassie van J.S. Bach
De conferenties vinden plaats in zaal Horizon, 
Rozenkranslaan 47 om 20:00. Toegang : 5 €.

 

Concert : La passion selon Saint Jean de Bach

Vendredi 4 mars 2016 à 20h15 : 

J.S. Bach : La passion selon Saint Jean
Eglise des Dominicains, Bruxelles

Hildebrandt Consort

Direction et orgue : Wouter Dekoninck
Kevin Skelton, Evangelist, Joris Stroobants, Christus

Tickets : Prévente | 18 € en envoyant avant le 1er mars 2016
un email à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. 
avec le paiement au compte  BE12 3631 5159 6892.
20€ sur place.

Introduction à la passion selon Saint Jean de Bach

Mardi 1er mars 2016 à 20h15 : 

J.S. Bach : Introduction à la passion selon Saint Jean

Bernard de Cock, dominicain, enseignant émérite au Lemmensinstituut, Leuven
En vue de l'exécution de la Passion selon Saint Jean de J.S. Bach, le vendredi 4 mars, dans l'église des Dominicains, il sera proposé quelques clés pour mieux apprécier cette oeuvre.  

Dominicains de Bruxelles

Avenue de la Renaissance, 40
1000 Bruxelles

Participation aux frais : 5€

De Gerson au pape François

Le Département de recherches sur le Moyen Âge tardif et la première modernité de l'Université de Liège a le plaisir de vous informer de la conférence que donnera 

Philippe Denis, professeur à l’université du KwaZulu-Natal (Afrique du Sud)et Membre associé de l’Académie royale de Belgique

le mardi 23 février 2016 à 18h30 à l'Université de Liège, 7 place du 20 août (Salle du Grand Physique)

De Gerson au pape François :

Du pouvoir dans la société politique et dans l’Église

La question du pouvoir est au cœur du débat  sur le fonctionnement de la démocratie.  Quels mécanismes une société démocratique doit-elle mettre en place pour contrôler l’exercice du pouvoir et faire en sorte qu’il serve le bien commun ?  Ces questions  sont débattues depuis le temps des Grecs. Elles reviennent en force au Moyen Âge  à l’heure des luttes entre le pape et l’empereur. Dans cette leçon publique Philippe Denis suivra, d’étape en étape, les avatars d’une tradition politique et religieuse  multiséculaire sur la question du pouvoir, de ses abus et de ses nécessaires limitations.  Née à l’aube du second millénaire, cette tradition trouve, au quinzième siècle, sa première illustration importante dans le mouvement conciliariste qui développe, pour un temps, un régime parlementaire dans l’Église d’Occident en distinguant un pouvoir exécutif, confié au pape, et un pouvoir législatif, exercé par le concile. Ces idées trouveront de nouvelles expressions à la période moderne, sous l’impulsion, notamment, d’Edmond Richer, un théologien de Sorbonne au début du dixième-septième siècle.  Transformées et laïcisées, elles donneront une partie de sa substance au projet démocratique moderne. Longtemps campée dans une posture antimoderne, l’Église catholique retrouve, au concile Vatican II et plus récemment avec le pape François, des aspects de la tradition conciliariste. Dans la société politique comme dans l’Église, la question de l’abus de pouvoir demeure d’actualité.